Deisis (Christ en Gloire entouré de tous les Anges et Archanges, avec à Sa Droite, la Très-Sainte Mère de Dieu et à Sa Gauche, Saint Jean Baptiste, le Prophète et Précurseur)

jeudi 2 décembre 2010

Jeudi 19 nov. / 02 déc. 2010 - Tropaires et Kondakions du Jeudi

Tropaires et Kondakions du Jeudi
Icône grecque (VIIème siècle) Monastère Sainte Catherine (Mont Sinaï) représentant la Pentecôtes
(Don du Saint Esprit sous a forme d’une flamme sur la tête des Apôtres)
icône de la Pentecôte du monastère de Stavronikita, au Mont Athos, en Grèce. (XVIIème s..)
Tropaire du Jeudi (des Apôtres) ton 3 :
Saints Apôtres du Seigneur, *  intercédez auprès du Dieu de miséricorde  *  pour qu’à nos âmes Il accorde le pardon de nos péchés.
Kondakion du Jeudi (des Apôtres) ton 2 :
Les infaillibles prédicateurs de la Parole de Dieu, * les Coryphées de tes Apôtres, Seigneur, * auprès de Toi ont trouvé le lieu de leur repos, * dans la jouissance de Tes Biens * car Tu as accueilli leurs souffrances et leur mort  * mieux que toute offrande des prémices de la terre, * Toi Qui seul peux lire dans le cœur des hommes.
Tropaire du Jeudi (de Saint Nicolas) ton 4 :
La justice de tes œuvres a fait de toi, * pour ton troupeau, une règle de Foi * un modèle de douceur, * un maître de tempérance; * c’est pourquoi tu as obtenu, - par ton humilité -, l’exaltation; * et, -  par ta pauvreté -, la richesse. * Père Saint, Pontife Nicolas, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.
Kondakion du Jeudi (de Saint Nicolas) ton 2 :
À Myre, saint Evêque, tu t’es montré * comme le ministre du sacrifice divin, * car, accomplissant l’Evangile du Christ, * tu donnas ta vie pour tes brebis * et tu sauvas les innocents de la mort; * dès lors, tu fus sanctifié comme grand pontife de la Grâce de Dieu.

Jeudi 19 nov. / 02 déc. 2010 - Synaxaire du 19 novembre

Synaxaire (=Prologue) : 19 novembre
Saint Prophète Obadiah (Obadyahu, ou Abdias, ou Avdi) (IXème s. avant J.-C.).
1 Rois 18:3 – svtes :
[1]          Il se passa longtemps et la parole de Yahvé fut adressée à Élie, la troisième année, en ces termes : " Va te montrer à Achab, je vais envoyer la pluie sur la face de la terre. "
[2]          Et Élie partit pour se montrer à Achab. Comme la famine s'était aggravée à Samarie,
[3]          Achab fit appeler Obadyahu, le maître du palais - cet Obadyahu craignait beaucoup Yahvé :
[4]          lorsque Jézabel massacra les prophètes de Yahvé, il prit cent prophètes et les cacha cinquante à la fois dans une grotte, où il les ravitaillait de pain et d'eau -
[5]          et Achab dit à Obadyahu : " Viens ! Nous allons parcourir le pays, vers toutes les sources et tous les torrents ; peut-être trouverons-nous de l'herbe pour maintenir en vie chevaux et mulets et ne pas abattre de bétail. "
[6]          Ils se partagèrent le pays pour le parcourir : Achab partit seul par un chemin et Obadyahu partit seul par un autre chemin.
[7]          Comme celui-ci était en route, voici qu'il rencontra Élie ; il le reconnut et se prosterna face contre terre en disant : " Te voilà donc, Monseigneur Élie ! "
[8]          Il lui répondit : " Me voilà ! Va dire à ton maître : voici Élie. "
[9]          Mais l'autre dit : " Quel péché ai-je commis, que tu livres ton serviteur aux mains d'Achab, pour me faire mourir ?
[10]        Par Yahvé vivant, ton Dieu ! il n'y a pas de nation ni de royaume où mon maître n'ait envoyé te chercher, et quand on eut répondu : "Il n'est pas là", il a fait jurer le royaume et la nation qu'on ne t'avait pas trouvé.
[11]        Et maintenant tu ordonnes : "Va dire à ton maître : voici Élie",
[12]        mais quand je t'aurai quitté, l'Esprit de Yahvé t'emportera je ne sais où, je viendrai informer Achab, il ne te trouvera pas et il me tuera ! Pourtant ton serviteur craint Yahvé depuis sa jeunesse.
[13]        N'a-t-on pas appris à Monseigneur ce que j'ai fait quand Jézabel a massacré les prophètes de Yahvé ? J'ai caché cent des prophètes de Yahvé, cinquante à la fois, dans une grotte, et je les ai ravitaillés de pain et d'eau.
[14]        Et maintenant, tu ordonnes : "Va dire à ton maître : voici Élie. " Mais il me tuera ! "
[15]        Élie lui répondit : " Aussi vrai que vit Yahvé Sabaot que je sers, aujourd'hui même je me montrerai à lui. "
[16]        Obadyahu partit à la rencontre d'Achab et lui annonça la chose ; et Achab alla au-devant d'Élie.

Jeudi 19 nov. / 02 déc. 2010 : Prière à la Mère de Dieu: Jeudi

Moine Mégaloschème Nil de la skite de Sora (1870): Prières à la Mère de Dieu pour chaque jour de la semaine
Prière à la Mère de Dieu: Jeudi
Qui peut dignement Te bénir Très Sainte Vierge, quelles lèvres sont capables de louer par des hymnes Ta majesté qui surpasse tout entendement? * Très glorieux sont tous les mystères accomplis en Toi, ô Génitrice de Dieu, plus noble que la pensée et la parole. * À la beauté de Ta virginité et de Ta très radieuse pureté, les chérubins et les séraphins furent frappés de crainte; * Car le miracle de l'enfantement sans corruption, ni la langue de l'homme ni celle des anges ne peut le dire. * Par Toi l'Eternel Fils Unique de Dieu, Dieu le Verbe, a ineffablement pris chair, Il est né et a vécu parmi les hommes, et Toi Sa mère, Il T'’a grandement magnifiée, * Te révélant comme Reine de toute la création, et pour nous comme le refuge du salut. * C'est pourquoi, tous ceux qui accourent sous Ta protection, quand ils sont assaillis par les diverses peines et souffrances, * reçoivent de Toi la consolation et la guérison en abondance et par Toi, ils sont sauvés des dangers. * Car Tu es vraiment la Mère de tout ceux qui peinent et qui sont lourdement chargés, * la joie des affligés, * la guérison des malades, * la protection des jeunes gens, * l'appui des vieillards, * la gloire des justes, * l'espoir de salut des pécheurs * et le guide vers la repentance; * car Tu aides toujours tous les êtres de Ta protection * et Tu intercèdes pour tous ceux qui accourent vers toi avec foi et amour, ô Toute Bonne. * Aide-moi aussi, moi qui suis dans le désespoir à cause de mes actes, ô fervente Médiatrice du peuple chrétien: * Intercède pour moi, afin que je ne périsse point, jusqu'à la fin dans les péchés, * car je n'ai d'autre refuge et protection que Toi, Souveraine de ma vie: * ne m'abandonne pas, ne me méprise pas, mais par les jugements que Tu connais, sauve-moi, car Tu es bénie pour les siècles des siècles.
Amen !

Jeudi 19 nov. / 02 déc. 2010 - Menologion du 19 novembre

Ménologion (=Ménée) : 19 novembre
Tropaires et Kondakions
Tropaire du Saint Prophète Abdias, ton 2.
Célébrant, Seigneur, la mémoire de Ton prophète Abdias, * par ses prières, * nous T’en supplions, sauve nos âmes.
Tropaire d’un Saint Martyr, ton 4.
Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu’il a mené * a reçu de Toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité; * animé de Ta Force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons;  * par ses prières, sauve nos âmes, Ô Christ notre Dieu !
Tropaire du Saint Martyr Barlaam, ton 4.
Manifestant la vaillance des jeunes gens, * tu as montré, en ta vieillesse chenue, * la fermeté des Martyrs * pour rendre Gloire au Christ notre Dieu;  * tu lui as offert la brûlure de ta main,  * puis ton âme sainte, en victime sans défaut;  * mégalomartyr  Barlaam,  * ne cesse pas d’intercéder * pour qu’à tous Il accorde le Salut.
Kondakion du Saint Martyr Barlaam, ton 4.
Resplendissant de force en ton holocauste, Saint Martyr, * tu t’es offert au Christ notre Dieu,  * en agréable sacrifice d’encens; * toi qui as reçu la couronne de gloire, Barlaam, * intercède sans cesse pour nous.

Jeudi 19 nov. / 02 déc. 2010 - Les Saintes Ecritures

Les Saintes Ecritures (selon le Typikon)
·           Tite 1 : 5 – 2 : 1
·           Luc 16 : 1 – 9 

Jeudi 19 nov. / 02 déc. 2010 - Épître - 1 Tite 1 :5 – 2 : 1

Nouveau Testament  -  Epîtres de Paul
Epître du Saint Apôtre Paul à Tite
1 Tite 1 :5   2 : 1
·           1 Tite 1 : 5 – 2 : 1
1 Tite 1 : 4 – 16
[4]      à Tite mon véritable enfant en notre foi commune, grâce et paix de par Dieu le Père et le Christ Jésus notre Sauveur.
[5]      Si je t'ai laissé en Crète, c'est pour y achever l'organisation et pour établir dans chaque ville des presbytres, conformément à mes instructions.
[6]      Chaque candidat doit être irréprochable, mari d'une seule femme, avoir des enfants croyants, qui ne puissent être accusés d'inconduite et ne soient pas insoumis.
[7]      L'épiscope, en effet, en sa qualité d'intendant de Dieu, doit être irréprochable : ni arrogant, ni coléreux, ni buveur, ni batailleur, ni avide de gains déshonnêtes,
[8]      mais au contraire hospitalier, ami du bien, pondéré, juste, pieux, maître de soi,
[9]      attaché à l'enseignement sûr, conforme à la doctrine ; ne doit-il pas être capable, à la fois, d'exhorter dans la saine doctrine et de confondre les contradicteurs ?
[10]   Nombreux sont en effet les esprits rebelles, les vains discoureurs, les séducteurs, surtout chez les circoncis.
[11]   Il faut leur fermer la bouche ; ces gens-là bouleversent des familles entières, enseignant pour de scandaleux profits ce qui ne se doit pas.
[12]   L'un d'entre eux, leur propre prophète, a dit : " Crétois : perpétuels menteurs, mauvaises bêtes, ventres paresseux. "
[13]   Ce témoignage est vrai ; aussi reprends-les vertement, pour qu'ils conservent une foi saine,
[14]   sans prêter attention à des fables juives et aux prescriptions de gens qui tournent le dos à la vérité.
[15]   Tout est pur pour les purs. Mais pour ceux qui sont souillés et qui n'ont pas la foi, rien n'est pur. Leur esprit même et leur conscience sont souillés.
[16]   Ils font profession de connaître Dieu, mais, par leur conduite, ils le renient : être abominables, rebelles, incapables d'aucun bien.
1 Tite 2 : 1
[1]      Pour toi, enseigne ce qui est conforme à la saine doctrine.

Jeudi 19 nov. / 02 déc. 2010 - Évangile - Luc 16 : 1 – 9

Nouveau Testament  -  Les Evangiles
Evangile du Saint Apôtre et Evangéliste Luc
Luc 16 : 1 – 9
·           Luc 16 : 1 – 9
[1]      Il disait encore à ses disciples : " Il était un homme riche qui avait un intendant, et celui-ci lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.
[2]      Il le fit appeler et lui dit : "Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends compte de ta gestion, car tu ne peux plus gérer mes biens désormais. "
[3]      L'intendant se dit en lui-même : "Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gérance ? Piocher ? je n'en ai pas la force ; mendier ? j'aurais honte...
[4]      Ah ! je sais ce que je vais faire, pour qu'une fois relevé de ma gérance, il y en ait qui m'accueillent chez eux. "
[5]      " Et, faisant venir un à un les débiteurs de son maître, il dit au premier : "Combien dois-tu à mon maître ?" -
[6]      "Cent barils d'huile", lui dit-il. Il lui dit : "Prends ton billet, assieds-toi et écris vite cinquante. "
[7]      Puis il dit à un autre : "Et toi, combien dois-tu ?" - "Cent mesures de blé", dit-il. Il lui dit : "Prends ton billet, et écris quatre-vingts. "
[8]      " Et le maître loua cet intendant malhonnête d'avoir agi de façon avisée. Car les fils de ce monde-ci sont plus avisés envers leurs propres congénères que les fils de la lumière.
[9]      " Eh bien ! moi je vous dis : faites-vous des amis avec le malhonnête Argent, afin qu'au jour où il viendra à manquer, ceux-ci vous accueillent dans les tentes éternelles.
[10]   Qui est fidèle en très peu de chose est fidèle aussi en beaucoup, et qui est malhonnête en très peu est malhonnête aussi en beaucoup.
[11]   Si donc vous ne vous êtes pas montrés fidèles pour le malhonnête Argent, qui vous confiera le vrai bien ?
[12]   Et si vous ne vous êtes pas montrés fidèles pour le bien étranger, qui vous donnera le vôtre ?
[13]   " Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent. "