Deisis (Christ en Gloire entouré de tous les Anges et Archanges, avec à Sa Droite, la Très-Sainte Mère de Dieu et à Sa Gauche, Saint Jean Baptiste, le Prophète et Précurseur)

mercredi 13 avril 2011

Mercredi 31 Mars / 13 Avril 2011

Les Saintes Ecritures (selon le Typikon) Mercredi 31 mars / 13 avril  2011 :
Isaïe 58 : 1 – 11 (VIème Heure)
Genèse 43 : 26 – 31;  45 : 1 – 16 (Vêpres, Ière Lecture)
Proverbes 21 : 23 – 22 : 4 (Vêpres, IIème Lecture)

Mercredi 31 Mars / 13 Avril 2011 - Isaïe 58 : 1 – 11 (VIème Heure)

Ancien Testament (Bible)  -  Livres Prophétiques
Prophétie d’Isaïe
Isaïe 58 : 1 – 11 (VIème Heure)
[1]     Crie à pleine gorge, ne te retiens pas, comme le cor, élève la voix, annonce à Mon peuple ses crimes, à la maison de Jacob ses péchés.
[2]     C'est moi qu'ils recherchent jour après jour, ils désirent connaître mes voies, comme une nation qui a pratiqué la justice, qui n'a pas négligé le droit de son Dieu. Ils s'informent près de moi des lois justes, ils désirent être proches de Dieu.
[3]     "Pourquoi avons-nous jeûné sans que tu le voies, nous sommes-nous mortifiés sans que tu le saches ?" « C'est qu'au jour où vous jeûnez, vous traitez des affaires, et vous opprimez tous vos ouvriers ».
[4]     C'est que vous jeûnez pour vous livrer aux querelles et aux disputes, pour frapper du poing méchamment. Vous ne jeûnerez pas comme aujourd'hui, si vous voulez faire entendre votre voix là-haut!
[5]     Est-ce là le jeûne qui me plaît, le jour où l'homme se mortifie ? Courber la tête comme un jonc, se faire une couche de sac et de cendre, est-ce là ce que tu appelles un jeûne, un jour agréable à l’Eternel notre Dieu ?
[6]     N'est-ce pas plutôt ceci, le jeûne que je préfère : défaire les chaînes injustes, délier les liens du joug; renvoyer libres les opprimés, et briser tous les jougs ?
[7]     N'est-ce pas partager ton pain avec l'affamé, héberger chez toi les pauvres sans abri, si tu vois un homme nu, le vêtir, ne pas te dérober devant celui qui est ta propre chair ?
[8]     Alors ta lumière éclatera comme l'aurore, ta blessure se guérira rapidement, ta justice marchera devant toi et la gloire de l’Eternel notre Dieu te suivra.
[9]     Alors tu crieras et l’Eternel notre Dieu répondra, tu appelleras, il dira : Me voici! Si tu bannis de chez toi le joug, le geste menaçant et les paroles méchantes,
[10]   si tu te prives pour l'affamé et si tu rassasies l'opprimé, ta lumière se lèvera dans les ténèbres, et l'obscurité sera pour toi comme le milieu du jour.
[11]   L’Eternel notre Dieu sans cesse te conduira, il te rassasiera dans les lieux arides, il donnera la vigueur à tes os, et tu seras comme un jardin arrosé, comme une source jaillissante dont les eaux ne tarissent pas.
[12]   On reconstruira, chez toi, les ruines antiques, tu relèveras les fondations des générations passées, on t'appellera Réparateur de brèches, Restaurateur des chemins, pour qu'on puisse habiter.
[13]   Et si tu t'abstiens de violer le sabbat, de vaquer à tes affaires en mon jour saint, si tu appelles le sabbat "délices" et "vénérable" le jour saint de l’Eternel notre Dieu, si tu l'honores en t'abstenant de voyager, de traiter tes affaires et de tenir des discours,
[14]   alors tu trouveras tes délices en l’Eternel notre Dieu, je te conduirai en triomphe sur les hauteurs du pays; je te nourrirai de l'héritage de ton père Jacob, car la bouche de l’Eternel notre Dieu a parlé ».

Mercredi 31 Mars / 13 Avril 2011 - Genèse 43 : 26 – 31; 45 : 1 – 16 (Vêpres, 1ère Lecture)

Ancien Testament (Bible) -  Le Pentateuque
Livre de la Genèse
Genèse 43 : 26 – 31;  45 : 1 – 16 (Vêpres, 1ère Lecture)
Genèse 43 : 26 – 34
[20]   Pardon, Monseigneur ! dirent-ils, nous sommes descendus une première fois pour acheter des vivres
[21]   et, lorsque nous sommes arrivés au campement pour la nuit et que nous avons ouvert nos sacs à blé, voici que l'argent de chacun se trouvait à l'entrée de son sac, notre argent bien compté, et nous le rapportons avec nous.
[22]   Nous avons apporté une autre somme pour acheter des vivres. Nous ne savons pas qui a mis notre argent dans nos sacs à blé.
[23]   Mais il répondit : Soyez en paix et n'ayez pas peur ! C'est votre Dieu et le Dieu de votre père qui vous a mis un trésor dans vos sacs à blé; votre argent m'est bien parvenu et il leur amena Siméon.
[24]   L'homme introduisit nos gens dans la maison de Joseph, il leur apporta de l'eau pour qu'ils se lavent les pieds et il donna du fourrage à leurs ânes.
[25]   Ils disposèrent le présent en attendant que Joseph vienne pour midi, car ils avaient appris qu'ils prendraient là leur repas.
[26]   Quand Joseph rentra à la maison, ils lui offrirent le présent qu'ils avaient avec eux et se prosternèrent à terre.
[27]   Mais il les salua amicalement et demanda : Comment se porte votre vieux père dont vous m'avez parlé, est-il encore en vie ?
[28]   Ils répondirent : Ton serviteur, notre père, se porte bien, il est encore en vie et ils s'agenouillèrent et se prosternèrent.
[29]   Levant les yeux, Joseph vit son frère Benjamin, le fils de sa mère, et demanda : Est-ce là votre plus jeune frère, dont vous m'avez parlé ? et s'adressant à lui : Que Dieu te fasse grâce, mon fils.
[30]   Et Joseph se hâta de sortir, car ses entrailles s'étaient émues pour son frère et les larmes lui venaient aux yeux : il entra dans sa chambre et là, il pleura.
[31]   S'étant lavé le visage, il revint et, se contenant, il ordonna : Servez le repas.
[32]   On le servit à part, eux à part et à part aussi les Égyptiens qui mangeaient chez lui, car les Égyptiens ne peuvent pas prendre leurs repas avec les Hébreux : ils ont cela en horreur.
[33]   Ils étaient placés en face de lui, chacun à son rang, de l'aîné au plus jeune, et nos gens se regardaient avec étonnement.
[34]   Mais lui leur fit porter, de son plat, des portions d'honneur, et la portion de Benjamin surpassait cinq fois celle de tous les autres. Avec lui ils burent et s'enivrèrent.
Genèse 45 : 1 – 16
[1]     Alors Joseph ne put se contenir devant tous les gens de sa suite et il s'écria : Faites sortir tout le monde d'auprès de moi; et personne ne resta auprès de lui pendant que Joseph se faisait connaître à ses frères,
[2]     mais il pleura tout haut et tous les Égyptiens entendirent, et la nouvelle parvint au palais de Pharaon.
[3]     Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore ? et ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient bouleversés de le voir.
[4]     Alors Joseph dit à ses frères : Approchez-vous de moi ! et ils s'approchèrent. Il dit : Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu en Égypte.
[5]     Mais maintenant ne soyez pas chagrins et ne vous fâchez pas de m'avoir vendu ici, car c'est pour préserver vos vies que Dieu m'a envoyé en avant de vous.
[6]     Voici, en effet, deux ans que la famine est installée dans le pays et il y aura encore cinq années sans labour ni moisson.
[7]     Dieu m'a envoyé en avant de vous pour assurer la permanence de votre race dans le pays et sauver vos vies pour une grande délivrance.
[8]     Ainsi, ce n'est pas vous qui m'avez envoyé ici, c'est Dieu, et il m'a établi comme père pour Pharaon, comme maître sur toute sa maison, comme gouverneur dans tout le pays d'Égypte.
[9]      Remontez vite chez mon père et dites-lui : Ainsi parle ton fils Joseph : Dieu m'a établi maître sur toute l'Égypte. Descends auprès de moi sans tarder.
[10]   Tu habiteras dans le pays de Goshèn et tu seras près de moi, toi-même, tes enfants, tes petits-enfants, ton petit et ton gros bétail, et tout ce qui t'appartient.
[11]   Là, je pourvoirai à ton entretien, car la famine durera encore cinq années, pour que tu ne sois pas dans l'indigence, toi, ta famille et tout ce qui est à toi.
[12]   Vous voyez de vos propres yeux et mon frère Benjamin voit que c'est ma bouche qui vous parle.
[13]   Racontez à mon père toute la gloire que j'ai en Égypte et tout ce que vous avez vu, et hâtez-vous de faire descendre ici mon père.
[14]   Alors il se jeta au cou de son frère Benjamin et pleura. Benjamin aussi pleura à son cou.
[15]   Puis il couvrit tous ses frères de baisers et pleura en les embrassant. Après quoi, ses frères s'entretinrent avec lui.
[16]   La nouvelle parvint au palais de Pharaon que les frères de Joseph étaient venus, et Pharaon comme ses officiers virent cela d'un bon œil.

Mercredi 31 Mars / 13 Avril 2011 - Proverbes 21 : 23 – 22 : 4 (Vêpres, 2ème Lecture)

Ancien Testament (Bible)  -  Livres Poétiques
Les Proverbes
Proverbes 21 : 23 – 22 : 4 (Vêpres, 2ème Lecture)
Proverbes 21 : 23 – 30
[20]   Il y a un trésor précieux et de l'huile dans la demeure du sage, mais le sot les engloutit.
[21]   Qui poursuit la justice et la miséricorde trouvera vie, justice et honneur.
[22]   Le sage escalade la ville des guerriers, il abat le rempart dans lequel elle se confiait.
[23]   A garder sa bouche et sa langue, on se garde soi-même de l'angoisse.
[24]   Insolent, hautain, son nom est "railleur"! il agit dans l'excès de son insolence.
[25]   Le désir du paresseux cause sa mort, car ses mains refusent le travail.
[26]   Tout le jour l'impie est en proie au désir, le juste donne sans jamais refuser.
[27]   Le sacrifice des méchants est une abomination, surtout s'ils l'offrent avec malice.
[28]   Le faux témoin périra, mais qui sait écouter parlera à jamais.
[29]   Le méchant se donne un air assuré, l'homme droit affermit sa propre conduite.
[30]   Il n'y a ni sagesse, ni intelligence, ni conseil devant l’Eternel notre Dieu.
[31]   On équipe le cheval pour le jour du combat, mais c'est à l’Eternel notre Dieu qu'appartient la victoire.
Proverbes 22 : 1 – 4
[1]     Le renom l'emporte sur de grandes richesses, la faveur, sur l'or et l'argent.
[2]     Riche et pauvre se rencontrent, l’Eternel notre Dieu les a faits tous les deux.
[3]     L'homme avisé voit le malheur et se cache, les niais passent outre, à leurs dépens.
[4]     Le fruit de l'humilité, c'est la crainte de l’Eternel notre Dieu, la richesse, l'honneur et la vie.
[5]     Épines et pièges sur le chemin du pervers, qui tient à la vie s'en éloigne.
[6]     Instruis le jeune homme selon ses dispositions, devenu vieux, il ne s'en détournera pas.
[7]     Le riche domine les pauvres, du créancier l'emprunteur est esclave.