1 Pierre 2 : 21 – 25
[16] Agissez en hommes libres, non pas en hommes qui font de la
liberté un voile sur leur malice, mais en serviteurs de Dieu.
[17] Honorez tout le monde, aimez vos frères, craignez Dieu,
honorez le roi.
[18] Vous les domestiques, soyez soumis à vos maîtres, avec une
profonde crainte, non seulement aux bons et aux bienveillants, mais aussi aux
difficiles.
[19] Car c'est une grâce que de supporter, par égard pour Dieu,
des peines que l'on souffre injustement.
[20] Quelle gloire, en effet, à supporter les coups si vous avez
commis une faute ? Mais si, faisant le bien, vous supportez la souffrance,
c'est une grâce auprès de Dieu.
[21] Or, c'est à cela que vous avez été appelés, car le Christ
aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses
traces,
[22] lui qui n'a pas commis de faute - et il ne s'est pas trouvé
de fourberie dans sa bouche;
[23] lui qui insulté ne rendait pas l'insulte, souffrant ne
menaçait pas, mais s'en remettait à Celui qui juge avec justice;
[24] lui qui, sur le bois, a porté lui-même nos fautes dans son
corps, afin que, morts à nos fautes, nous vivions pour la justice; lui dont
la meurtrissure vous a guéris.
[25] Car vous étiez égarés comme des brebis, mais à présent vous
êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.
1 Pierre 3 : 1 – 9
[1] Pareillement, vous les femmes, soyez soumises à vos maris, afin
que, même si quelques-uns refusent de croire à la Parole, ils soient, sans
parole, gagnés par la conduite de leurs femmes,
[2] en considérant votre vie chaste et pleine de respect.
[3] Que votre parure ne soit pas extérieure, faite de cheveux
tressés, de cercles d'or et de toilettes bien ajustées,
[4] mais à l'intérieur de votre cœur dans l'incorruptibilité
d'une âme douce et calme : voilà ce qui est précieux devant Dieu.
[5] C'est ainsi qu'autrefois les saintes femmes qui espéraient
en Dieu se paraient, soumises à leurs maris :
[6] telle Sara obéissait à Abraham, en l'appelant son Seigneur.
C'est d'elle que vous êtes devenues les enfants, si vous agissez bien, sans
terreur et sans aucun trouble.
[7] Vous pareillement, les maris, menez la vie commune avec
compréhension, comme auprès d'un être plus fragile, la femme; accordez-lui sa
part d'honneur, comme cohéritière de la grâce de Vie. Ainsi vos prières ne
seront pas entravées.
[8] Enfin, vous tous, en esprit d'union, dans la compassion,
l'amour fraternel, la miséricorde, l'esprit d'humilité,
[9] ne rendez pas mal pour mal, insulte pour insulte. Bénissez,
au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la
bénédiction.
[10] Qui veut, en effet, aimer la vie et voir des jours heureux
doit garder sa langue du mal et ses lèvres des paroles fourbes,
[11] s'éloigner du mal et faire le bien, chercher la paix et la
poursuivre.,
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