Deisis (Christ en Gloire entouré de tous les Anges et Archanges, avec à Sa Droite, la Très-Sainte Mère de Dieu et à Sa Gauche, Saint Jean Baptiste, le Prophète et Précurseur)

jeudi 21 octobre 2010

Jeudi 8 / 21 Octobre 2010

Jeudi  8  /  21  Octobre 2010
(8 oct : Calendrier Liturgique Julien = «ancien calendirer» / 21 oct : Calendrier Civil Grégorien = «nouveau calendrier»)
22ème semaine après Pentecôtes.
Ton quatre (Cycle de l’Octoèque)
Cycle des jours de la semaine : Jeudi
Le Jeudi est dédié aux Apôtres et à Saint Nicolas, évêque de Myre en Lycie.
Le Jeudi n’est pas un jour de jeûne (carême).

Tropaire du Jeudi (des Apôtres) ton 3 :
Saints Apôtres du Seigneur, *  intercédez auprès du Dieu de miséricorde  *  pour qu’à nos âmes Il accorde le pardon de nos péchés.
Kondakion du Jeudi (des Apôtres) ton 2 :
Les infaillibles prédicateurs de la Parole de Dieu  *  les Coryphées de tes Apôtres, Seigneur,  *  auprès de Toi ont trouvé le lieu de leur repos,  *  dans la jouissance de Tes Biens  *  car Tu as accueilli leurs souffrances et leur mort  *  mieux que toute offrande des prémices de la terre,  *  Toi qui seul peux lire dans le cœur des hommes.

Tropaire du Jeudi (de Saint Nicolas) ton 4 :
La justice de tes œuvres a fait de toi,  *   pour ton troupeau, une règle de Foi  *  un modèle de douceur, *  un maître de tempérance ;  *   c’est pourquoi tu as obtenu, - par ton humilité -, l’exaltation ;  *  et, -  par ta pauvreté -, la richesse.  *   Père Saint, Pontife Nicolas,  *  prie le Christ notre Dieu  *  de sauver nos âmes.
Kondakion du Jeudi (de Saint Nicolas) ton 2 :
À Myre, saint Evêque, tu t’es montré  *   comme le ministre du sacrifice divin,  *  car, accomplissant l’Evangile du Christ, *  tu donnas ta vie pour tes brebis  *   et tu sauvas les innocents de la mort ;  *  dès lors, tu fus sanctifié comme grand pontife de la Grâce de Dieu.  

Colossiens 4 : 2 - 9

Nouveau Testament - Epîtres de Paul
Epître du Saint Apôtre Paul aux Colossiens
Colossiens 4 : 2 – 9
Saint Apôtre Paul (Icône du XVème siècle, Andreï Roublev)
[2]       Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces.
[3]       Priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole, en sorte que je puisse annoncer le mystère de Christ, pour lequel je suis dans les chaînes,
[4]       et le faire connaître comme je dois en parler.
[5]       Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps.
[6]       Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun.
[7]       Tychique, le bien-aimé frère et le fidèle ministre, mon compagnon de service dans le Seigneur, vous communiquera tout ce qui me concerne.
[8]       Je l'envoie exprès vers vous, pour que vous connaissiez notre situation, et pour qu'il console vos cœurs.
[9]       Je l'envoie avec Onésime, le fidèle et bien-aimé frère, qui est des vôtres. Ils vous informeront de tout ce qui se passe ici.

Luc 7 : 17 - 30



Diacre : « Et pour qu’il nous soit donné d’écouter dignement les Saint Evangile, prions le Seigneur notre Dieu ! »
Chœur : « Kyrie eleison ! Kyrie eleison ! Kyrie eleison ! »
Diacre : « Sagesse ! Debout ! Ecoutons le Saint Evangile ! »
Prêtre : « Paix à tous ! »
Chœur : « Et à ton esprit ! »
Prêtre : « Lecture de l’Evangile du Saint Apôtre et Evangéliste Luc ! »
Chœur : « Gloire à Toi, Seigneur ! Gloire à Toi ! »

Nouveau Testament  -  Les Evangiles
Évangile selon le Saint Apôtre et Évangéliste Luc
Luc 7 : 17 - 30
Saint Luc, Iconographe, créant la première icône de la Très Sainte Mère de Dieu
(Détail d'une icône de Pskov, Russie, XVIe siècle)
[2]        Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir.
[3]        Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
[4]        Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d'instantes supplications, disant: Il mérite que tu lui accordes cela;
[5]        car il aime notre nation, et c'est lui qui a bâti notre synagogue.
[6]        Jésus, étant allé avec eux, n'était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire: Seigneur, ne prends pas tant de peine; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
[7]       C'est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri.
[8]       Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l'un: Va! et il va; à l'autre: Viens! et il vient; et à mon serviteur: Fais cela ! et il le fait.
[9]       Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit: Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi.
[10]     De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade.
[11]     Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui.
[12]     Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville.
[13]     Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas!
[14]     Il s'approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit: Jeune homme, je te le dis, lève-toi!
[15]     Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
[16]     Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant: Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple.
[17]     Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d'alentour.
[18]     Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples. (*)
[19]     Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
[20]     Arrivés auprès de Jésus, ils dirent: Jean Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
[21]     A l'heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d'infirmités, et d'esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles.
[22]     Et il leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
[23]     Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!
[24]     Lorsque les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean: Qu'êtes-vous allés voir au désert? un roseau agité par le vent?
[25]     Mais, qu'êtes-vous allés voir? un homme vêtu d'habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques, et qui vivent dans les délices, sont dans les maisons des rois.
[26]     Qu'êtes-vous donc allés voir? un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète. (+)
[27]     C'est celui dont il est écrit: Voici, j'envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi. (+)
[28]     Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
[29] Et tout le peuple qui l'a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean;
[30] mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu.
(*) Es 35:4  « Ancien Testament (Bible) – Livre des Prophètes -  Prophétie d’Esaïe :  [4] Dites à ceux qui ont le cœur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera. [5] Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, S'ouvriront les oreilles des sourds; [6] Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. »
(+) Mal 3:1 «Ancien Testament (Bible) – Livre des Prophètes -  Prophétie de Malachïe  [1] Voici, j'enverrai mon messager; Il préparera le chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez; Et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient, Dit l'Éternel des armées. »

mercredi 20 octobre 2010

mercredi 7 / 20 octobre

Mercredi 7 / 20 Octobre 2010
22ème semaine après Pentecôtes.
Ton 4.
Jeûne (selon les prescriptions monastiques : Jeûne strict (pain, légumes, fruits).
Mercredi
Le mercredi est le jour de la trahison du Christ par son apôtre Judas.
Le mercredi est dédié à la vénération de la Très Sainte, Très Précieuse et Vivifiante Croix  de notre Seigneur, Dieu et Sauveur, Jésus-Christ.
Le mercredi est un jour de jeûne (carême strict : pain, fruits, légumes).
Tropaire de la Croix, ton 1.
Sauve Ton peuple, Seigneur, * et bénis Ton héritage, * accorde à Tes fidèles et à Ta Sainte Église la Victoire sur leurs ennemis, * et sauvegarde par Ta Croix les nations qui T’appartiennent.
Kondakion de la Croix, ton 4.
Toi Qui souffris librement d’être exalté sur la Croix, * accorde Ta bienveillance, Ô Christ notre Dieu, * au nouveau peuple appelé de Ton Nom ; * donne force à Tes fidèles serviteurs, * les protégeant de toute adversité : * que Ton Alliance leur soit une arme de Paix, * un invincible trophée !

Synaxaire : Mémoire des Saints Martyrs Serge et Bacchus en Syrie (290 – 303)

Synaxaire :
Mémoire des Saints Martyrs Serge et Bacchus en Syrie (290 – 303)
Fresque de Saint Serge et Bacchus avec leur chaîne au co et des vêtements féminins.
Monastère de Saint Serge et Bacchus en Syrie

Saints Serge et Bacchus de Rasafa.
Serge était commandant de la Schola Gentilium, troupe d'élite romaine composée de Barbares.
Dénoncé comme chrétien, il fut flagellé avec Bacchus, qui en mourut, et finalement il fut décapité à Rasafa dans le désert Syrien près de l'Euphrate en 303.
Serge et Bacchus sont très anciennement vénérés en France, en tant que martyrs par l’Églises Orthodoxe; ils sont fêtés le 7 octobre.
Ils étaient officiers de l'armée romaine et secrètement chrétiens, leur martyrologe raconte que leur religion fut découverte quand ils essayèrent de ne pas accompagner un fonctionnaire romain dans un temple païen avec le reste de ses gardes du corps. Après qu'ils eurent persisté dans leur refus d'adorer les dieux romains, ils furent torturés et mis à mort par l'ordre de l'empereur romain Maximien. On pense que Bacchus mourut pendant la torture, pendant que Serge survécut et fut décapité par la suite. Le site traditionnel de la mort de Serge est Rasafa. Selon la légende, alors qu'il était mort sous la torture, Bacchus apparut en esprit à Serge, que l'on torturait toujours et l'encouragea à résister, car ils seraient bientôt réunis au Ciel.
Rasafa fut par la suite rebaptisé Sergiopolis et devint un des plus grands centres de pèlerinage de l'Orient. Devenue le siège d'un évêché, elle conservait les reliques du Saint Martyr Serge dans une basilique fortifiée. L'église fut embellie et le site renforcé par Justinien.
Beaucoup d'autres églises furent construites et dédiées à Saint Serge, quelquefois accompagné de Bacchus.
Serge était un saint très populaire en Syrie et dans l'Arabie chrétienne.
Les nomades du désert considéraient Serge comme leur saint patron particulier. Sa fête est célébrée le 7 ou le 8 octobre.
Dans l'Empire byzantin, ils étaient vénérés comme les protecteurs de l'armée. Une grande église monastique leur fut consacrée à Constantinople par Justinien Ier, probablement en 527.
Elle fut transformée en mosquée après la conquête de Cosntantinople par les Ottomans, connue aujourd'hui sous le nom de Küçük Ayasofya Camii (Petite Sainte Sophie).
Dès le IXème siècle une église de Rome leur est dédiée : l'église Santi Sergio e Bacco degli Ucraini.
Les Saints Martyrs Serge et Bacchus étaient de hauts gradés de l’armée romaine sous le règne de l’empereur romain Maximien (284 – 305) qui ne savait pas qu’ils étaient chrétiens.
Par malveillance, ces deux commandants militaires de l’armée furent dénoncés à Maximien comme étant des chrétiens qui refusaient d’honorer les dieux païens. Ceci était considéré comme un crime contre l’Etat et comme une haute trahison.
L’empereur qui voulait en avoir le cœur net et qui désirait se convaincre lui-même de la véracité de cette grave dénonciation, ordonna à Serge et Bacchus d’offrir des sacrifices aux idoles. Leur réponse fut sans équivoque : « nous n’honorons qu’un seul et unique Dieu, et Lui seul, et c’est Lui que nous servons ! ».
Maximien leur retira aussitôt leur grade militaire et leurs insignes militaires leur furent arrachés. Ils furent habillés avec des vêtements féminins, furent enchaînés avec une chaine autour du cou, et promenés dans toute la ville sous les moqueries et les insultes de la foule.
Après cela, Maximien sermonna Serge et Bacchus, et tenta une approche amicale et familière, leur conseillant de ne pas croire dans les fables des chrétiens et de retourner aux dieux romains. Mais les Saints Martyrs restaient inébranlables dans leur Foi et leur Confession.
Alors l’empereur ordonna de les adresser au Gouverneur de la partie Est de la Syrie, nommé Antiochus, un féroce ennemi des chrétiens qu’il haïssait.
Antiochus avait reçu sa position de gouverneur avec l’aide de Serge et Bacchus. En s’adressant aux Saints Martyrs, il leur dit : « Mes chers pères et bienfaiteurs ! Ayez pitié non seulement de vous-même mais aussi de moi ! je ne désire pas vous condamner au martyr ! » .
Leur seule réponse fut la suivante : « Le Christ Jésus est la Vie, et mourir pour Lui est une Voie d’acquérir cette Vie ! »
De rage, Antiochus ordonna de battre sans merci Bacchus, et le Saint Martyr expira pour le Seigneur.
Serge, lui, fut chaussé de souliers d’acier garnis de clous et fut envoyé dans une autre ville où il fut décapité à l’épée en l’an 300.

Ménée du 7 octobre : Mémoire des Saints Martyrs Serge et Bacchus en Syrie (290 – 303)


Ménée : 7 octobre
Mémoire des Saints Martyrs Serge et Bacchus en Syrie (290 – 303)
Tropaire, ton 5.
Purs Joyaux parmi les athlètes victorieux, * pupilles de l’Eglise du Christ, * éclairez les yeux de nos âmes ; * Serge aux multiples combats et très illustre Bacchus, * intercédez auprès du Seigneur notre Dieu, * afin que nous échappions aux ténèbres du péché * et que nous puissions, par vos prières, Saint Martyrs, * communier à la Lumière sans déclin.
Kondakion, ton 2.
Ces nobles martyrs, ces frères dans la Foi, * venez, couronnons-les de saintes acclamations, * Serge, le ferme champion de la Sainte Trinité, * et Bacchus qui souffrit avec lui les tourments ; * ils chantent les Louanges du Christ notre Dieu, * arbitre des combats et créateur de l’Univers.
Tropaire de deux ou plusieurs martyrs, ton 4.
Tes martyrs, Seigneur, * pour le combat qu’ils ont mené, * ont reçu de Toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; * animés de Ta Force, ils ont terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; * par leurs prières, sauve nos âmes, Ô Christ notre Dieu.

Colossiens 3 : 17 - 4 : 1


Nouveau Testament  -  Epître
Epître du Saint Apôtre Paul aux Colossiens
Colossiens 3 : 17 – 4 : 1
[11] Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous.
[12] Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience.
[13] Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.
[14] Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection.
[15] Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps, règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants.
[16] Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l'inspiration de la grâce.
[17] Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père.
[18] Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.
[19] Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles.
[20] Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.
[21] Pères, n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.
[22] Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur.
[23] Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes,
[24] sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.
[25] Car celui qui agit injustement recevra selon son injustice, et il n'y a point d'acception de personnes.
[1] Maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel.
[2] Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces.
[3] Priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole, en sorte que je puisse annoncer le mystère de Christ, pour lequel je suis dans les chaînes,
[4] et le faire connaître comme je dois en parler.
[5] Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps.
[6] Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun.