Nouveau Testament - Epîtres 2ème Epître du Saint Apôtre Paul aux Corinthiens 2 Corinthiens 8 : 7 – 15 |
[7] Mais, de même que vous excellez en tout, foi, parole, science, empressement de toute nature, charité que nous vous avons communiquée, il vous faut aussi exceller en cette libéralité. [8] Ce n'est pas un ordre que je donne ; je veux seulement, par l'empressement des autres, éprouver la sincérité de votre charité. [9] Vous connaissez, en effet, la libéralité de notre Seigneur Jésus Christ, qui pour vous s'est fait pauvre, de riche qu'il était, afin de vous enrichir par sa pauvreté. [10] C'est un avis que je donne là-dessus ; et c'est ce qui vous convient, à vous qui, dès l'an dernier, avez été les premiers non seulement à entreprendre cette œuvre, mais encore à la vouloir. [11] Maintenant donc achevez-la, afin que l'achèvement réponde à l'ardeur du vouloir, selon vos moyens. [12] Lorsque l'ardeur y est, on est agréé pour ce qu'on a, il n'est pas question de ce qu'on n'a pas. [13] Il ne s'agit point, pour soulager les autres, de vous réduire à la gêne ; ce qu'il faut, c'est l'égalité. [14] Dans le cas présent, votre superflu pourvoit à leur dénuement, pour que leur superflu pourvoie aussi à votre dénuement. Ainsi se fera l'égalité, [15] selon qu'il est écrit : Celui qui avait beaucoup recueilli n'eut rien de trop, et celui qui avait peu recueilli ne manqua de rien. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire